Des kilomètres de routes et de pistes nous emmènent jusque KIGOMA au bord du lac TANGANYKA,

 

 

 

 TANGANYKA,https://plus.google.com/photos/114186678662536690080/albums/6051890590818498881?authkey=CI3gisyB0uPB3QE

 

 

 

 c’est ici que s’organisent les visites de la réserve de  GOMBE,  là où Jane Goodall a pendant des années étudié les chimpanzés, c’est elle la première qui observe des chimpanzés qui créent et utilisent des outils notamment pour attraper les termites, elle décrit leur structure sociale et révolutionne l’éthologie en leur attribuant des noms plutôt que des numéros.

Pour nous rendre à  GOMBE nous louons un petit bateau que nous partageons en raison du prix élevé (250$) avec 2 françaises qui sont volontaires au BURUNDI voisin et 2 italiennes qui s’occupent d’orphelins en TANZANIE. Le bateau vient nous chercher directement sur la plage de notre camping et nous emmène en 2h15 à GOMBE où nous passerons la nuit pour pouvoir effectuer 2 sorties en forêt, une première l’après-midi et l’autre le lendemain matin. Notre petite groupe de 6 est accompagné par 2 guides qui nous emmènent à la recherche des chimpanzés, la marche n’est pas toujours facile, les montées sont assez raides, il faut slalomer entre les arbres, se baisser pour passer sous les lianes, franchir des troncs d’arbres, se raccrocher aux arbres quand les descentes nous emportent plus vite qu’on ne voudrait ou même  descendre sur les fesses dans les feuilles mortes, bref voir les chimpanzés ça se mérite et nous avons été récompensés car nous les avons vu de très près, parfois nous avons même dû nous reculer pour les laisser passer, d’autres fois nous nous sommes contentés de lever la tête pour les regarder manger des feuilles ou sauter de branche en branche avec agilité, courir les uns après les autres, faire des pauses pour s épouiller et même se chamailler. Nous avons apprécié ces moments rares et intenses.

 

https://plus.google.com/photos/114186678662536690080/albums/6051864063229496529?authkey=CKbU6MHH9_Kp1gE

 

 

Nous vous proposons d’embarquer avec nous dans le camion au fil des images que j’ai prises en roulant, devant nos yeux se déroule la vie africaine, les vélos tellement chargés qu’il faut pousser dans les côtes, les femmes équilibristes qui transportent le bois ou l’eau sur leur tête, la population dans les villages traversés, les camions et les bus qui roulent à toute allure soulevant des nuages de poussière. Les africains qui nous regardent passer avec de grands sourires et nous font signe de la main pour nous saluer. Magnifique Afrique.

 

 (photos prises par Bernadette en roulant)

https://plus.google.com/photos/114186678662536690080/albums/6052289446641932241?authkey=CK7b1InMk8GoeQ

 

 

 

 

 

 

Après une journée de farniente, nous avons repris la piste de latérite qui recouvre tout de sa couleur ocre : le camion et ses passagers !!!! nous nous dirigeons vers un parc qui n’est pas très fréquenté le KATAVI National Park, qui pourtant nous a enchanté, une famille de lions qui se prélasse à l’ombre d’un arbre,  des hippopotames qui se vautrent dans une eau boueuse, ce qui ne semble pas les déranger,  heureusement que l’image ne transporte pas l’odeur !!!! d’autres hippo qui partagent leur mare avec d’énormes crocodiles qui ne font pas peur aux oiseaux, des éléphants et des girafes dans la savane. Du spectacle à chaque instant.

 https://plus.google.com/photos/114186678662536690080/albums/6051895340502062801?authkey=CN7Nsdev5Mri8QE

 

 

 

 

 

La route continue nous voilà à MOSHI où nous rencontrons un belge de 73 ans marié à une tanzanienne, il nous invite à venir nous garer dans le jardin de sa maison, il habite sur le kilimandjaro à 1700 m d’altitude, une piste infernale de 9 km nous conduit chez lui, il va justement partir au marché et nous convie à venir avec lui, on redescend quelques kilomètres et nous voilà chez le boucher, Marcel reçoit un coup de téléphone, c’est sa femme, il faut venir la chercher à Moshi donc il faut redescendre toute la piste et la remonter, c’est là que ça se corse…. Dans la montée, un bruit soudain, une pièce vient de casser, les freins sont bloqués, il essaie d’appeler un copain garagiste mais il ne répond pas, qu’à cela ne tienne, il dit à sa femme de monter dans un mini bus qui passe et ensuite de prendre une moto-taxi pour trouver l’homme, ce qui fut fait, 1h et demie après la voiture du mécano s’est arrêtée devant nous, son ouvrier est apparu avec un sachet plastique contenant quelques outils, il s’est allongé sous la voiture et après discussion avec le patron a commencé la réparation, vite-fait bien-fait une petite heure après, on repartait à l’assaut du Kilimandjaro, soirée passée à regarder avec Marcel des photos d’une autre vie en Belgique tandis que sa femme regardait une série américaine avec le son plein pot ! Merci Marcel pour ce moment qui nous a permis de voir le sommet du Kilimandjaro complètement dégagé, c’est une chance car il se cache souvent dans les nuages.

 

https://plus.google.com/photos/114186678662536690080/albums/6049551625853379121?authkey=COqY3fKZ5Kzb1gE

 

Prochaine destination le cratère du NGORONGORO, notre questionnement du moment est faut-il y aller avec le camion ou bien louer une voiture avec chauffeur, nous prospectons : le bureau officiel nous indique un prix de 500$ pour l’entrée du camion et de 2 personnes. Nous allons maintenant dans diverses agences les prix vont de 800$ à 550$ et finalement c’est le camping FLAMINGO qui va remporter notre adhésion en nous proposant tout compris le 4X4 avec chauffeur et les entrées pour 460$.

Le chauffeur est venu nous chercher vers 9h15, car pour le paiement des entrées, c’est toute une histoire, il faut aller à la banque pour faire le paiement, il faut ensuite se rendre au bureau officiel du parc qui en échange du reçu de la banque, nous remet une carte magnétique qu’il faudra donner à l’entrée du Parc. Evidemment tout le monde suit le même processus donc il y a des files partout, c’est seulement vers 10h30 que nous franchissons le première porte qui nous permet de monter vers le cratère, dommage nous effectuons tout ce trajet dans la brume, encore une file, pour cette fois entrer dans le cratère, le ciel s’est dégagé et nous découvrons le lac salé, asséché qui donne une blancheur surprenante, tous les animaux qui sont ici nous les avons vus dans d’autres parcs mais ici ils sont en plus grand nombre (buffles, zèbres, gnous, ibis, guépards, grues couronnées, phacochères, éléphants, hippopotames, lionnes et même un gros lion qui a marché à côté de notre voiture). Bref nous avons apprécié cette journée passée les cheveux au vent debout dans la voiture découverte.

 

https://plus.google.com/photos/114186678662536690080/albums/6051481227090929105?authkey=CM7H-M7X_JO7hwE

 

 

 

 

C’est maintenant le Parc Tarangire que nous allons découvrir, cette fois avec le camion, comme le billet est valable pour 24 heures nous y passons l’après-midi et revenons le lendemain pour la matinée, c’est un parc où on voit beaucoup d’animaux, chaque détour réserve une surprise, nous avons passé des moments formidables au bord de la rivière à observer les éléphants prenant leur bain de boue ou les zèbres s’ébattant dans l’eau ou encore une dizaine de lions en train de dévorer une girafe. Pour voir tous ces animaux en liberté dans leur milieu il faut le mériter, les pistes sont difficiles, de la grosse tôle ondulée, des passages défoncés, notre fier destrier en a fait la mauvaise expérience : d’abord c’est la tubulure de l’intercooler qui a cassé et que nous avons perdue sur la piste, une demie heure après c'est l'attache de direction qui a lâché en faisant un trou dans le pont avant. presque toute l'huile s’est répandue, Claude m'a dit c'est une grosse panne.... heureusement on était près de la sortie du parc,  sur le parking Claude a fait une réparation de fortune pour qu'on puisse rejoindre le camping a environ 8 km de très mauvaise piste, inutile de dire qu'on  aurait entendu une mouche voler dans la cabine !!!!!!!

 https://plus.google.com/photos/114186678662536690080/albums/6051852340091268241?authkey=CLLUha-wlZ7W8QE

 

 

Au camping, Claude a réglé le problème de l’intercooler et fait un soutien du pont avec des sangles et des caoutchoucs pour l’étanchéité. Il faut savoir que le garage le plus proche est à ARUSHA à 100 km. Le soir alors que nous discutons avec un guide, il nous indique un garage avec des ouvriers capables de souder l’aluminium et nous donne le nom de la personne à demander. Donc le lendemain 8 h on s’est mis en route doucement, doucement, en s’arrêtant régulièrement pour vérifier que tout aller pour le mieux.

On est arrivé vers 10h30 dans le garage, qui de prime abord nous a fait un drôle d’effet, des voitures dans tous les sens, des tas de graviers, de l’huile noire partout, on demande le gars dont on a le nom, il arrive très sympa, et immédiatement regarde le problème et met des ouvriers au boulot, Claude discute avec lui, il lui fait bonne impression, donc il le laisse faire tout en surveillant attentivement !!! ils ont démonté une partie du pont et ressoudé le trou, ils ont même fabriqué une pièce spéciale pour refixer le tout, bref des pro cachés dans un trou noir. Vers 14h30 on pouvait repartir avec le camion, nous sommes retournés au camping où nous étions le matin, à 100 km. Pas sûr que cela ce serait passé comme ça en Europe.

 

https://plus.google.com/photos/114186678662536690080/albums/6051854521205363489?authkey=CJDEyqzUn_qJEA

 

 


 

                                                     

 

TANZANIE

Après un passage dans le Parc MIKUMI,

nous arrivons à DAR ES SALAM dans une circulation infernale, accentuée par
d'innombrables travaux, grosse déception à notre arrivée dans le camping
conseillé par notre LONELY PLANET qui est complétement à l'abandon, rien ne
fonctionne mais il y a un responsable et un garde armé !!!!! Comme nous
avons tout ce qu'il nous faut dans notre camion et qu'il est un peu tard pour
se mettre en quête d'autre chose, nous décidons de rester là. Il faut savoir
s'adapter ....


 

https://plus.google.com/photos/114186678662536690080/albums/6045165589557574049?authkey=CIHQ2cmu-KKEVQ

 

 

Il nous reste 2 jours avant notre vol pour l'Europe, nous décidons de les passer sur l'île de Zanzibar,  

 2 heures de bouchons pour atteindrel'aéroport, 20 mn d'avion et nous posons les pieds sur cette île qui nous
faisait rêver. Notre hôtel, un ancien palais restauré, est au coeur de la
vieille ville. Nous avons découvert « Stone Town » à pied accompagné
d'un guide parlant français ce qui nous a permis de bien appréhender l'histoire
et d'imaginer la splendeur des palais qui maintenant pour la plupart sont
délabrés, nous n'avons pas non plus fait l'impasse sur l'horreur de la traite
des esclaves.  Au total plus de 600.000 esclaves furent vendus par Zanzibar entre 1830 et 1873,

 date à laquelle les Britanniques signèrent un traité qui mit fin à ce trafic.

 (Pas de photos de Zanzibar, elles sont restées dans l'ordinateur en Belgique ....)

 

 

Un mois passé en Belgique et en France à
retrouver nos familles et nos amis et surtout faire connaissance avec notre
deuxième petite-fille, superbe comme sa grande sœur, beaucoup d'émotions, de
bonheur et de fêtes!

 

 

BAGAMOYO sera notre première étape, c'est là que s'achevait la longue route des esclaves,

 1500 km parcourus à pied, du Lac Tanganyika à l'océan indien avant le transfert vers ZANZIBAR.

C'est maintenant une petite ville où subsistent quelques vestiges de l'occupation allemande à la
fin du 19ème siècle mais nous avons surtout aimé nous mêler à la vie
des pêcheurs sur la plage, les hommes qui arrivent avec leurs pirogues à
balanciers, les criées qui s'organisent directement dans les embarcations, les
femmes qui nettoient les poissons, les boutres dont les cargaisons sont
déchargées à dos d'hommes.


 

https://plus.google.com/photos/114186678662536690080/albums/6045168536402478801?authkey=CPXFkp7GuoHhDA

 

Nous laissons l'océan Indien pour les Monts
USAMBARA par une très jolie route, nous nous arrêtons souvent pour admirer
cette vallée verdoyante et luxuriante, les femmes qui lavent le linge dans la
rivière en riant et en s'interpellant, les hommes qui cultivent la terre, les
champs de choux qui se regardent comme des tableaux. On en prend plein les
yeux, on aime.

 


https://plus.google.com/photos/114186678662536690080/albums/6045171567010890017?authkey=CIu767n2wInQ7AE