BOTSWANA du 04 07 au 08 07 2013
Direction NATA, important centre routier, beaucoup de camions congolais, on mange au WIMPY parce qu’il y a l’internet, on était donc en train de regarder sur internet pour prendre une décision sur la suite de notre route, allons nous au « paradise bird » ou à « sand éléphant » on décide ce sera « sand éléphant ». L’homme qui mangeait à côté de nous, nous interpelle pour nous expliquer qu’il est le patron de l’endroit où nous voulons aller, il vient de téléphoner pour qu’on nous réserve une place de camping près du trou d’eau où les éléphants viennent boire. Ce camping est aménagé avec une terrasse qui permet d’être à quelques mètres des pachydermes. Evidemment tout cela n’est pas très naturel mais c’est un sentiment tout à fait particulier d’être là si près de ces géants, on serait presque tenté de les caresser… Nous passons la soirée avec un couple d’Anglais rencontré dans
un autre endroit il y a quelques jours mais nos routes se séparent de nouveau,
nous partons vers KASANE à 8 km de l’entrée du Parc National de CHOBE, nous allons passer toute la journée du lendemain à rouler le long de la rivière CHOBE à la découverte des animaux qui y vivent, des centaines d’éléphants, des Koudous, des dizaines de girafes, des oiseaux, au détour d’une piste nous avons vu un bébé léopard que sa mère avait laissé dans une cache dans les broussailles, il était trop mignon, on aurait dit une peluche. Plus tard nous l’avons vu traverser la piste pour rejoindre sa mère, difficile de les voir tous les deux tant il y a de branchages, mais c’est quand même un grand moment. Nous n’avons pas vu passer la journée, ni les 136 km parcourus tant ce fut riche en émotions. Pour voir tout cela sous un autre angle, nous allons demain nous offrir, pour notre dernier jour au BOTSWANA, une croisière de 3 heures sur la rivière CHOBE, au milieu des crocos et des hippos avec en prime le coucher de soleil, tout simplement magnifique.
BOTSWANA du 23/06 au 03/07
Passage de la frontière sans problème, 1 papier à remplir chacun, 1 ligne dans 2 cahiers différents, plus un cachet sur le carnet de passage en douane pour attester que notre véhicule est sorti du territoire namibien, la même chose du côté Botswana sans le carnet de passage et avec en plus, visite rapide d’un Monsieur de la police, paiement de la taxe de 220 pulas (environ 20 euros) pour entrer dans le pays. Dès qu’on entre dans le pays, quelques villages de huttes et de nombreux ânes le long de la route. On choisit un camping très agréable au bord d’un bras de la rivière OKAVONGA et on change nos montres pour reprendre la même heure qu’en France. Le lendemain on part à la découverte du Botswana, beaucoup de femmes au bord de la route, elles portent toutes quelque chose sur la tête, un foulard, un bonnet …, peu de trafic sur la route A35, route goudronnée mais avec d’énormes trous ronds au milieu, nous sommes étonnés en arrivant au village de GUMARE, de larges avenues toutes neuves, aucun panneau, du coup on rame un peu pour retrouver notre vieille A35, je ne sais pas ce qui se passe dans ce patelin mais on croit fortement à son extension rapide vu l’ampleur des travaux réalisés. Arrêt du soir au lac NGAMI où, pendant la saison, vivent des pêcheurs, ils partent sur de petite pirogues qu’ils ramènent remplies de poissons vendus directement aux revendeurs qui eux aussi habitent sur place dans des campements de fortune. Rencontre avec James, un congolais qui avec sa femme achète le poisson, le vide, le trempe dans une saumure puis le fait sécher sur des arbustes avant de l’envoyer par camion au Congo, où les habitants en sont très friands. Le lendemain matin nous embarquons James jusqu’à MAUN à 80 km car il n’a plus de sel pour préparer sa saumure.
A Maun, grande ville où l’on trouve tout ce qu’on veut, on cherche un garage pour faire la vidange, sur les conseils du personnel d’une station service nous aboutissons au garage LAND-ROVER, personnel peu sympathique, pas de fosse mais vidange faite, Claude fait lui-même les différents graissages. On cherche l’office du tourisme, quand on le trouve l’employée nous annonce tout sourire qu’elle ne s’occupe pas des touristes, il faut aller au bureau de l’aéroport, heureusement ce n’est pas loin. Employé charmant qui nous donne quelques explications sur les parcs MOREMI et CHOBE mais pas grand-chose, en revanche il nous dit de nous rendre à un 3ème bureau du tourisme où il y a 3 ordinateurs à disposition des touristes, on y passe un moment avant d’aller s’installer au camping de l’hôtel SEDIA à 7 km de la ville. Le lendemain sur les conseils donnés par un ami, nous nous rendons à l’agence MACKENZIE qui se charge des différentes réservations dans les parcs MOREMI, CHOBE et NXAI PAN, car comme d’habitude nous n’avons pas fait de réservations d’avance ne connaissant pas l’avancement de notre voyage et ne voulant pas être tributaires de dates à respecter. C’est Cherry (je ne suis pas sûre de l’orthographe) qui va s’occuper de nous et se révéler très efficace, c’est le début de la haute saison touristique mais elle va tout de même nous trouver des campings dans les différents parcs, car il faut impérativement avoir une réservation pour pouvoir y passer la nuit. Le truc c’est que ce sont des campings privés et que chaque réservation doit être réglée dans le bureau concerné, Cherry nous explique exactement où se trouvent les différents bureaux et nous voilà partis de bureau en bureau (4 bureaux pour les campings et 1 bureau pour obtenir le permis d’entrer dans le parc). Malgré toutes les informations données par Cherry ce petit parcours du combattant nous a pris 3 h, ouf, il est midi et nous avons tous les papiers en poche. Ce soir le camping est plein, c’est le début des vacances scolaires, mais tout le monde est correct, vers 21 heures le bruit s’arrête, tout le monde se lève tôt donc se couche tôt.
Ce matin nous nous rapprochons du Parc MOREMI, à une trentaine de kilomètres de MAUN fin de la route, retour du sable et de la tôle ondulée, après 20 km de piste, barrière sanitaire passée sans problème après un passage dans le bain de désinfection pour les pneus et un petit coup de pédiluve pour les chaussures. On arrive au camp KAZIIKINI vers 10 heures, on dispose de la journée tranquille pour faire la lessive, le ménage et travailler sur les ordinateurs.
Nous sommes un peu déçus par ce Parc Moremi, pistes sableuses, très bosselées et souvent difficiles de se repérer malgré la carte SHELL de Véronica ROODT tellement recommandée, bien sûr, on ne va pas faires les blasés, on a vu des animaux, mais on avait imaginé le delta avec plus d’eau et une faune plus abondante, mais on n’est sûrement pas à la meilleure saison. Pour sauver la journée, la soirée fut animée par 2 éléphants qui sont venus animés le camp par un passage entre les voitures et les caravanes, ambiance garantie.
Ensuite balade en bateau au sunset sur la rivière Okavango avec des sud-africains et leurs enfants avec qui nous passerons une partie de la soirée, tout simplement magnifique.
Le lendemain nous commençons fort par des Koudous, un troupeau de buffles, des éléphants et puis plus rien jusque l’après midi où nous arrivons au camp MOGHOTO, on ne peut même pas parler de camp puisqu’il n’y a aucune barrière, chacun se met où il veut, il n’y a pas d’eau et pas de sanitaires mais il y a la rivière KWAII avec ses éléphants, ses hippopotames, ses girafes, ses gazelles, ses cobs à croissant et une multitude d’oiseaux , tout cela avec la lumière du couchant c’est absolument extraordinaire et ce sera tout aussi magique le lendemain matin au lever du soleil, au lieu d’aller 2 jours à MOREMI on aurait dû passer 2 jours ici. Malheureusement on ne peut pas rester plus longtemps parce qu’on a déjà notre permis pour entrer au NXAI PANS et notre nuit de camping, voilà pourquoi on déteste ces réservations qui doivent être faites à l’avance et qui nous enlèvent une partie de notre liberté.
Retour à Maun où nous sympathisons avec 2 couples de sud-af comme on dit ici, décidément ces sud-africains sont d’une gentillesse sans pareille, ils nous donneront une foule de renseignements sur la suite de notre voyage, belle rencontre.
Un passage au car-wash manuel où le camion se refait une beauté sous les mains de 2 jeunes hommes et d’un flacon de produit vaisselle, le toit étant trop haut et le dessous trop bas ils n’auront pas droit au lavage, tant pis pour eux. Départ pour 135 km de route jusqu’au parc NXAI PANS, à 17 km de l’entrée à droite direction les BAINES BAOBABS, 7 immenses baobabs qui doivent leur nom à Thomas Baines explorateur et peintre venu sur ces terres australes dès 1858, séduit par la beauté de ces baobabs il les a immortalisés sur la toile, en comparant ces toiles avec les arbres aujourd’hui des spécialistes en ont conclu que, à part quelques branches, les arbres sont inchangés depuis quelques 150 ans.
Notre désir secret dans ce parc c’est de voir des lions, donc on scrute de chaque côté de la piste, rien, quand soudain je crois voir une crinière, hop on recule eh oui, pas un mais deux magnifiques lions se lèvent, on essaie de les suivre mais peine perdue, ils s’enfoncent dans le bush. En fin d’après midi on repasse sur la même piste et on regarde à tout hasard près du baobab où on avait vu les lions, on n’en croit pas nos yeux, un lion et une lionne en train de s’accoupler, c’est extraordinaire, là tout près de nous et trop occupés ils ne semblent pas dérangés par notre présence, on reste un bon moment à les observer mais la nuit tombe il nous faut regagner notre camping, pas d’eau chaude pour la douche, les éléphants sont venus casser les installations. Le lendemain matin nous retournons saluer nos 2 lions, ils sont toujours là, quelques grognements du lion et des petits cris de la lionne l’acte est très rapide ensuite repos pour les 2 et ils remettent ça environ toutes les 15 minutes pendant les 3 ou 4 jours que dure la période d’ovulation de la lionne …..
